Au Sénégal, pas de suite dans les idées
Le projet de produire 1 million de tonnes de maïs n'était pas idiot, cela pouvait être une bonne diversification au mil et à l'arachide.
La première année du projet "coup de poing" n'a pas atteint le million de tonnes. Mais qui s'en étonnera, hormis les griots du PDS ? En toute bonne fois, en 1 an c'était impossible, mais en poursuivant l'effort, c'était parfaitement réalisable.
Le seul problème, mais de taille, c'était et c'est toujours la commercialisation de cette production. Si l'industrie existante et le commerce ne peuvent écouler ces tonnages, la production ralentit. Or, rien n'a été fait conjointement avec l'augmentation de la production pour stimuler les débouchés.
Il ne suffit pas de prier Dieu pour qu'il trouve des investisseurs (étrangers) pour que ceux-ci s'installent sous nos cieux.
L'augmentation de la production n'était qu'un des volets du travail, le plus facile. Le reste n'a même pas été ébauché...
Comme d'habitude, ce qui aurait pu être une chance pour l'agriculture s'est révélé n'être qu'un pétard mouillé.
Comme d'habitude, l'action des politiques s'est bornée à un discours de promesses et de souhaits. Comme s'il suffisait de croire très fort pour que les choses adviennent
Le Sénégal est un pays pauvre, c'est vrai. Mais, pauvre de lucidité, de volonté et de courage politique.
Pauvre de rigueur et de vision à long terme.